Les antiseptiques sont des « désinfectants » corporels. Ils tuent ou préviennent la croissance des bactéries et des virus, tels que l’alcool à 70°, la chlorhexidine ou d’autres actifs utilisés dans les traitements de la peau contre les microbes
Certaines huiles essentielles sont également antiseptiques, par leurs principes actifs et leurs propriétés antivirales et anti-bactériennes.
Quelle huile pour quels maux ?
Le citron. Le fruit fétiche des régimes pour son côté « détox » ! L’huile essentielle de citronnier, avec ses propriétés fluidifiantes sanguines et antiseptiques, est efficace pour soulager l’acné, les verrues ou les hémorroïdes. Elle peut également prévenir les maladies contagieuses et beaucoup d’autres pathologies (coliques néphrétiques, fatigue cérébrale, hépatites…).
L’eucalyptus. Les tribus d’Australie utilisent les feuilles « pures » pour panser leurs plaies, c’est une plante très connue pour ses bienfaits, son huile essentielle est souvent utilisée en prévention d’épidémies virales telles que la grippe ou les bronchites. Elle est aussi efficace pour la toux, les cystites ou les otites infantiles.
La lavande. Une des plantes chouchou de l’aromathérapie ! Son huile (lavande vraie) fait des miracles sur l’acné, l’eczéma, les plaies et autres brûlures (lavande aspic).
Le tea-tree. Très appréciée dans les cosmétiques et autres produits de beauté, l’huile d’arbre à thé traite les infections des muqueuses (aphte, abcès, mycoses, sinusites) et les inflammations comme les laryngites.
Le thym. Son odeur est caractéristique de la Provence et donne bon goût à la cuisine ! Mais, en huile essentielle, le thym est redoutable contre les angines, les rhino-pharyngites ou les parasitoses cutanées et les mycoses.
Comment les utiliser ?
Une huile essentielle ne doit jamais être utilisée pure, en raison de ses actifs puissants et allergisants. Les huiles essentielles doivent être mélangées à des huiles végétales (huiles de jojoba, de noisette ou encore d’amande douce).
Les huiles essentielles peuvent être administrées par voie interne, en déposant quelques gouttes dans du miel, sur du sucre de canne ou dans de l’huile d’olive (telles que les huiles d’eucalyptus, de citron et de lavande) ou en gélules (thym).
Elles peuvent être également appliquées sur la peau, toujours mélangées à une huile végétale, localement pour le citron, la lavande et le thym ; sur le thorax et le dos pour l’eucalyptus.
Enfin, les huiles essentielles peuvent être présentes dans l’environnement : quelques gouttes d’huile essentielle de lavande sur un coton placé dans une armoire fera fuir les mites et la diffusion d’huile essentielle de thym couplée à celles d’eucalyptus et de lavande préviendra les infections respiratoires…
Quelques précautions
En plus de toujours être mélangées à une huile végétale, les huiles essentielles ne sont pas recommandées aux femmes enceintes (d’autant plus pendant les 3 premiers mois) et sur les enfants.
Le citron étant photo-sensibilisant, il convient de faire attention à l’exposition au soleil après l’utilisation de son huile essentielle. De même, les huiles essentielles de lavande et de thym peuvent se révéler allergisantes.
Bien sûr, il convient de demander l’avis de votre médecin et de vous renseigner correctement avant toute utilisation.
Sources : Wikipédia / PasseportSanté / Medisite.
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