La phytothérapie, c’est littéralement l’action de « soigner avec les plantes ». On prête sa découverte aux Sumériens qui rédigèrent les premiers ouvrages sur les plantes médicinales dès 3000 ans av. JC. Elle est reconnue par le ministère de la santé français comme une médecine à part entière depuis 30 ans seulement. Dans l’inconscient collectif, la phytothérapie s’oppose à l’allopathie (la médecine « moderne »), pourtant, elles sont foncièrement complémentaires.
Quelles plantes pour quels maux ?
Le pouvoir thérapeutique des plantes s’applique à de nombreuses pathologies et domaines de santé. Parmi les plus versatiles, l’aubépine apaise les palpitations cardiaques, combat le cholestérol et le stress grâce à ses actions sédatives et relaxantes. La sauge, elle, est efficace sur de nombreux maux tels que la toux, l’asthme ou les infections bactériennes, mais stimule également la mémoire et réduit l’anxiété. Enfin, le pissenlit fait des miracles pour les problèmes intestinaux, les douleurs articulaires, les problèmes cutanés, mais se révèle aussi un allié contre certains cancers.
Plus globalement, la phytothérapie traite une large palette de troubles de la santé : infections respiratoires, urinaires cutanées ou fongiques, surpoids, cancers, troubles digestifs, mémoire, concentration, anxiété, insomnie, migraines, immunité, diabète, cholestérol… A chaque mal sa plante, le tout, c’est de bien la trouver !
Comment les utiliser ?
Afin de profiter des bienfaits de la phytothérapie, plusieurs moyens d’administration existent :
- L’infusion : la plus classique, idéale pour les feuilles. L’eau est portée à ébullition (ou à 70°C pour les huiles essentielles) puis les feuilles et fleurs (volatiles ou sous forme de sachets de tisane) sont infusées pendant 5 à 10 minutes, afin d’être bues.
- La décoction : un peu plus technique et portée sur les tiges, racines et branches. Les plantes sont plongées dans l’eau froide puis le tout porté à ébullition (avec un couvercle) pendant 15 à 20 minutes.
- L’inhalation : elle est très efficace contre les infections respiratoires. 6 à 8 grammes de matière végétale dans de l’eau bouillante, à inhaler.
- Les gélules & poudres : plus adapté au grand public et plus largement disponible, les gélules peuvent être consommées à l’aide d’un verre d’eau. Cependant, les poudres sont moins recommandées car elles constituent un extrait « sec » de plante, moins efficace et souvent moins « pur » que le reste.
Il convient de garder à l’esprit la durée minimum d’efficacité des plantes. Soyez patient et attendez au moins 3 à 4 jours avant de voir des résultats concrets.
Quelles sont les précautions à respecter ?
Si l’avantage premier de la phytothérapie est de ne pas présenter d’accoutumance, il ne faut toutefois pas négliger certains risques qui lui sont liés. En premier lieu, les femmes enceintes ainsi que les enfants de moins de 12 ans doivent être particulièrement vigilants.
De plus, et à l’instar de sa cousine allopathique, l’auto-médication phytothérapeutique est peu recommandée. En effet, certaines associations de plantes peuvent avoir des effets secondaires gênants, voire même nocifs.
De plus, la culture et la consommation de certaines plantes sont depuis quelques années très règlement, de par leurs multiples vertus, bénéfiques autant que dangereuses. Veillez donc à toujours consulter un professionnel de santé.
Aller plus loin…
Si la phytothérapie vous intéresse, n’hésitez pas à élargir votre champ de vision et intéressez-vous à ses cousines proches : l’aromathérapie, l’homéopathie ou encore les fleurs de Bach. La nature regorge de bienfaits que vous ne soupçonniez même pas !
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Sources : Passeport Santé / Doctissimo / Améliore Ta Santé / Arkopharma.
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