Mal vécue par ceux qui en souffrent, l’alopécie n’est pourtant pas si rare ! Depuis des millénaires, on la combat avec ardeur à grands renforts de salive de cheval ou de toiles d’araignée sur le crâne… Heureusement, en 2015, on en a une approche un peu moins aventureuse…
Zoom sur votre tête
Vos cheveux – ils sont au nombre de 100 000 à 150 000 – ont une durée de vie en 3 étapes : la croissance, qui dure de 2 à 5 ans, la stagnation, qui dure quelques semaines et la « mort » de la racine, qui ne tombe que quelques mois plus tard. Toute la partie visible est en fait… biologiquement morte !
Nous perdons environ 40 à 80 cheveux par jour, voire un peu plus pendant les changements de saison, et particulièrement à l’automne. C’est ainsi que notre cycle pilaire se renouvelle durant toute la durée de notre vie.
Perte des cheveux : quand s’inquiéter
Peut-être avez-vous remarqué plus de cheveux que d’habitude au fond de la baignoire, lors de votre dernier shampoing. Pas de panique, c’est peut-être simplement une période un peu plus stressante pour vous et c’est de cette façon que votre corps vous le communique !
Comment reconnaître une chute de cheveux réactionnelle, d’une progressive ?
Cela fait plus de 6 mois que cela dure, vous avez la sensation que votre cuir chevelu est clairsemé, néanmoins vous connaissez le phénomène puisque votre famille présente des antécédents d’alopécie : c’est une chute progressive, aussi appelée androgénétique héréditaire. Elle touche 70% des hommes et peut commencer dès 20 ans.
Cela fait moins de 3 mois que vous l’avez remarqué, vous retrouvez soudainement des cheveux un peu partout (taie d’oreiller, douche, vêtements) et avez l’impression d’en perdre plus qu’à l’accoutumée : c’est une chute réactionnelle, dite « aigûe ». Il s’agit d’une réponse physique à un stress, une carence ou une intervention étrangère.
A partir de quand cela relève-t-il de la pathologie ?
Outre ces 2 premiers types (les plus fréquents), l’alopécie peut également être localisée (brûlure, parasites), congénitale (absence ou malformation de la cellule) ou encore areata (forme auto-immune). Si vous relevez une perte de plus de 100 cheveux par jour pendant une longue période (jusqu’à 2 mois), il est temps de consulter votre dermatologue.
Les bons réflexes quotidiens
Selon votre type d’alopécie, il convient de choisir un traitement adapté : homéopathie, phytothérapie, huiles essentielles, compléments alimentaires ou encore traitements médicamenteux plus ou moins controversés. Bien entendu, les conseils de votre dermatologue vous aiguilleront au mieux.
En attendant, plusieurs habitudes quotidiennes peuvent améliorer votre condition pilaire :
Un shampoing tout doux
Le cuir chevelu joue un rôle important dans le processus de chute des cheveux, le chouchouter est donc indispensable. On opte pour un shampoing doux, sans agents lavants agressifs, parabens, silicones, ni sulfates, bio de préférence ou en tout cas le plus naturel possible. Ça mousse moins, mais ça fait du bien ! On y va mollo aussi sur le shampoing sec, pratique mais pas très apprécié de notre cuir chevelu sur la durée…
Après la douche
Un shampoing doux, c’est bien. Un brossage délicat et un sèche-cheveux pas trop chaud, c’est encore mieux ! Les modifications que l’on apporte à nos cheveux (couleurs, mèches, brushing, lisseur, coiffures tressées ou trop tirées…) les fragilisent considérablement et peuvent mener à leur chute prématurée.
On surveille son assiette
Ce n’est pas un secret, l’alimentation influence de nombreuses facultés de l’organisme. Les anémies causées par les dérèglements hormonaux (chez les femmes) ou la trop grand consommation de thé (et oui !) entraîne un ralentissement de la reproduction des cellules du cheveu. On ne lésine pas sur la viande, la volaille et les aliments riches en vitamine C, qui favorise l’absorption du fer.
Le magnésium quant à lui, active la vitamine B, stimulante pour la kératine : on mise donc sur les légumes verts, les légumes secs, les céréales complètes et le chocolat.
Le zinc participe à l’alimentation du follicule pileux et à sa protection contre les déchets cellulaires, on privilégie alors les graines de sésame, les crustacés et les germes de blé.
Contre les cheveux ternes qui ont tendance à déserter, on mise sur un massage du cuir chevelu à effectuer au quotidien (ou mieux : à se faire faire !). Vous assouplirez votre cuir chevelu, débloquerez ses micro-tensions musculaires et favoriserez le flux du sang vers les racines. Cette petite gymnastique va fortifier vos cheveux et stimuler leur repousse !
Comment procéder ?
Effectuez lentement des mouvements de rotation avec la pulpe de vos doigts, sur l’ensemble de la tête, dans le sens de la circulation sanguine : de la nuque vers le sommet, puis des oreilles vers le sommet. Insistez sur la zone frontale et le dessus du crâne. Terminez votre massage par des pressions, les deux mains bien à plat sur votre cuir chevelu.
Une à deux fois par semaine je vous recommande également d’utiliser Complexe 5 de Réné Furterer avant votre shampoing. En complément de votre auto-massage, ce véritable soin 100% naturel à base d’huiles essentielles va multiplier par 10 la pénétration des actifs de votre shampoing, compléments alimentaires cheveux et/ou ampoules antichutes.
Par ailleurs, il est important d’adapter votre shampoing à votre cuir chevelu (gras, sec, pellicules grasses ou sèches, sensible…) et un soin après-shampoing adapté à vos cheveux !
Cette petite routine massage est à mettre en place dès la rentrée, moment où vos cheveux ont particulièrement besoin que vous vous occupiez d’eux. Sans oublier que si vos cheveux ont tendance à tomber en automne, ces massages stimuleront leur repousse.
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Sources : Wikipédia / Top Santé / Medisite.
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