Paroles de pro

Interview : Vanina Broens, fondatrice de Monte Carlo Beauty

Savamment formulés et délicieusement emballés, les soins cosmétiques de Monte Carlo Beauty se font une petite place sur CyberParapharmacie ! Découverte d’une marque gorgée de soleil et amoureuse de la nature. Vanina Broens, fondatrice, nous raconte son histoire.

Monte Carlo Beauty en 3 mots ?

Respecte La Peau.

A qui recommandez-vous les produits Monte Carlo Beauty ?

Ils conviennent à tous les types de peau, y compris aux peaux sensibles. Ils ont subi de nombreux tests dermatologiques sur des femmes à la peau sensible. Ils ont été formulés pour respecter la peau : ils contiennent 97% d’ingrédients d’origine naturelle et 0% d’ingrédients nocifs – ni paraben, ni phénoxyéthanol, ni phthalate, ni silicone, ni PEG, ni huile minérale, ni ingrédient d’origine animale, ni alcool, ni parfum de synthèse, ni colorant. Ces ingrédients sont pourtant encore utilisés par de nombreuses marques classiques. Ne pas les utiliser n’affecte pas l’efficacité de nos formulations, les tests dermatologiques ont démontré leur efficacité (les résultats obtenus pour chacun de nos produits sont indiqués en ligne sur notre site).

Comment vous est venue cette idée de cosmétiques naturels ?

J’ai moi-même la peau sensible donc c’était une évidence qu’il me fallait des ingrédients doux pour la peau tout en étant efficaces pour remplir leur fonction. Ayant grandi en Afrique j’ai été tôt au contact d’une nature généreuse : la nature regorge de trésors, des ingrédients puissants qui conviennent à la peau sans lui porter préjudice sur le court ou long terme, pourquoi s’en priver ?

En quoi est-ce si important que les produits Monte Carlo Beauty ne soient pas testés sur les animaux ?

Chez Monte Carlo Beauty on respecte la peau et on respecte l’environnement donc bien évidemment on respecte aussi les animaux, je ne pourrais pas concevoir la vie autrement qu’avec le respect des autres, le respect des animaux, le respect de ce que la nature nous offre chaque jour. En terme d’environnement, le carton de nos étuis est certifié FSC, label garantissant une gestion durable des forêts ainsi que la préservation de la biodiversité. Monte Carlo Beauty est également membre du programme « Monaco s’engage contre la déforestation » de la Fondation Prince Albert II de Monaco.

Quel regard portez-vous sur les tendances beauté actuelles ?

Je suis ravie de voir de plus en plus de nouvelles marques naturelles se créer : choisir de prendre soin de soi avec des ingrédients 100% bénéfiques pour la peau c’est une belle avancée et c’est 100% bénéfique pour le moral.

Que peut-on souhaiter pour Monte Carlo Beauty dans le futur ?

Nous sommes en plein lancement commercial, donc le développement de nos points de vente à l’international ! Actuellement les produits sont disponibles à Monaco, St Tropez, Tokyo et Kinshasa, et ils peuvent être commandés depuis n’importe où dans le monde via le site de CyberParapharmacie.com. Un autre souhait à concrétiser dans le futur : Monte Carlo Beauty s’est engagé à s’approvisionner en matières premières auprès de jeunes agriculteurs au Congo dont la formation est soutenue par la Fondation Prince Albert II de Monaco, ce partenariat pourra se concrétiser avec nos prochaines gammes de produits lorsque les matières premières congolaises seront disponibles.

Retrouvez les produits Monte Carlo Beauty sur CyberParapharmacie !

Chute des cheveux : on fait le point

Mal vécue par ceux qui en souffrent, l’alopécie n’est pourtant pas si rare ! Depuis des millénaires, on la combat avec ardeur à grands renforts de salive de cheval ou de toiles d’araignée sur le crâne… Heureusement, en 2015, on en a une approche un peu moins aventureuse…

Zoom sur votre tête

Vos cheveux – ils sont au nombre de 100 000 à 150 000 – ont une durée de vie en 3 étapes : la croissance, qui dure de 2 à 5 ans, la stagnation, qui dure quelques semaines et la « mort » de la racine, qui ne tombe que quelques mois plus tard. Toute la partie visible est en fait… biologiquement morte !

Nous perdons environ 40 à 80 cheveux par jour, voire un peu plus pendant les changements de saison, et particulièrement à l’automne. C’est ainsi que notre cycle pilaire se renouvelle durant toute la durée de notre vie.

Perte des cheveux : quand s’inquiéter

Peut-être avez-vous remarqué plus de cheveux que d’habitude au fond de la baignoire, lors de votre dernier shampoing. Pas de panique, c’est peut-être simplement une période un peu plus stressante pour vous et c’est de cette façon que votre corps vous le communique !

Comment reconnaître une chute de cheveux réactionnelle, d’une progressive ?

Cela fait plus de 6 mois que cela dure, vous avez la sensation que votre cuir chevelu est clairsemé, néanmoins vous connaissez le phénomène puisque votre famille présente des antécédents d’alopécie : c’est une chute progressive, aussi appelée androgénétique héréditaire. Elle touche 70% des hommes et peut commencer dès 20 ans.

Cela fait moins de 3 mois que vous l’avez remarqué, vous retrouvez soudainement des cheveux un peu partout (taie d’oreiller, douche, vêtements) et avez l’impression d’en perdre plus qu’à l’accoutumée : c’est une chute réactionnelle, dite « aigûe ». Il s’agit d’une réponse physique à un stress, une carence ou une intervention étrangère.

A partir de quand cela relève-t-il de la pathologie ?

Outre ces 2 premiers types (les plus fréquents), l’alopécie peut également être localisée (brûlure, parasites), congénitale (absence ou malformation de la cellule) ou encore areata (forme auto-immune). Si vous relevez une perte de plus de 100 cheveux par jour pendant une longue période (jusqu’à 2 mois), il est temps de consulter votre dermatologue.

Les bons réflexes quotidiens

Selon votre type d’alopécie, il convient de choisir un traitement adapté : homéopathie, phytothérapie, huiles essentielles, compléments alimentaires ou encore traitements médicamenteux plus ou moins controversés. Bien entendu, les conseils de votre dermatologue vous aiguilleront au mieux.

En attendant, plusieurs habitudes quotidiennes peuvent améliorer votre condition pilaire :

Un shampoing tout doux

Le cuir chevelu joue un rôle important dans le processus de chute des cheveux, le chouchouter est donc indispensable. On opte pour un shampoing doux, sans agents lavants agressifs, parabens, silicones, ni sulfates, bio de préférence ou en tout cas le plus naturel possible. Ça mousse moins, mais ça fait du bien ! On y va mollo aussi sur le shampoing sec, pratique mais pas très apprécié de notre cuir chevelu sur la durée…

Après la douche

Un shampoing doux, c’est bien. Un brossage délicat et un sèche-cheveux pas trop chaud, c’est encore mieux ! Les modifications que l’on apporte à nos cheveux (couleurs, mèches, brushing, lisseur, coiffures tressées ou trop tirées…) les fragilisent considérablement et peuvent mener à leur chute prématurée.

On surveille son assiette

Ce n’est pas un secret, l’alimentation influence de nombreuses facultés de l’organisme. Les anémies causées par les dérèglements hormonaux (chez les femmes) ou la trop grand consommation de thé (et oui !) entraîne un ralentissement de la reproduction des cellules du cheveu. On ne lésine pas sur la viande, la volaille et les aliments riches en vitamine C, qui favorise l’absorption du fer.

Le magnésium quant à lui, active la vitamine B, stimulante pour la kératine : on mise donc sur les légumes verts, les légumes secs, les céréales complètes et le chocolat.

Le zinc participe à l’alimentation du follicule pileux et à sa protection contre les déchets cellulaires, on privilégie alors les graines de sésame, les crustacés et les germes de blé.

Contre les cheveux ternes qui ont tendance à déserter, on mise sur un massage du cuir chevelu à effectuer au quotidien (ou mieux : à se faire faire !). Vous assouplirez votre cuir chevelu, débloquerez ses micro-tensions musculaires et favoriserez le flux du sang vers les racines. Cette petite gymnastique va fortifier vos cheveux et stimuler leur repousse !

Comment procéder ?

Effectuez lentement des mouvements de rotation avec la pulpe de vos doigts, sur l’ensemble de la tête, dans le sens de la circulation sanguine : de la nuque vers le sommet, puis des oreilles vers le sommet. Insistez sur la zone frontale et le dessus du crâne. Terminez votre massage par des pressions, les deux mains bien à plat sur votre cuir chevelu.

Une à deux fois par semaine je vous recommande également d’utiliser Complexe 5 de Réné Furterer avant votre shampoing. En complément de votre auto-massage, ce véritable soin 100% naturel à base d’huiles essentielles va multiplier par 10 la pénétration des actifs de votre shampoing, compléments alimentaires cheveux et/ou ampoules antichutes.

Par ailleurs, il est important d’adapter votre shampoing à votre cuir chevelu (gras, sec, pellicules grasses ou sèches, sensible…) et un soin après-shampoing adapté à vos cheveux !

Cette petite routine massage est à mettre en place dès la rentrée, moment où vos cheveux ont particulièrement besoin que vous vous occupiez d’eux. Sans oublier que si vos cheveux ont tendance à tomber en automne, ces massages stimuleront leur repousse.

Une crinière en pleine forme et un quotidien serein, c’est aussi sur CyberParapharmacie.com !

Sources : Wikipédia / Top Santé / Medisite.

5 questions à un pédicure-podologue

Maux de dos, douleurs lombaires, cou endolori… Et si les responsables étaient en fait vos pieds ? Emilie Benham, pédicure-podologue à Vence (06), répond à nos questions.

Y a-t-il une relation entre pieds et dos ? Les premiers sont-ils responsables de maux ou de dérèglements du second ?
Oui, il y a effectivement une relation entre pieds et dos. Plusieurs facteurs, causés par les pieds, agissent sur le dos : dans la plupart des cas, il s’agit d’une inégalité de longueur du membre de la jambe qui entraîne un déséquilibre du bassin. Le dos compense alors naturellement jusqu’à un certain point (environ 1 cm), puis lorsqu’il ne peut plus, les douleurs apparaissent. Il y a également le cas des pieds qui rentrent ou sortent de façon trop importante, ici c’est le même principe, le reste du corps compense et c’est à ce moment-là que les douleurs apparaissent.

En réalité, la relation pieds-dos est réciproque, car si les pieds peuvent être la cause de dérèglements et de maux au niveau du dos, ce dernier peut également être la cause d’une modification de la façon de marcher, de la posture des pieds : les douleurs viennent toujours de la compensation que le corps effectue pour son équilibre.

A quel âge commence-t-on généralement à porter des chaussures ou des semelles médicales ?

Il n’y a pas d’âge type mais, souvent, un traitement orthopédique est nécessaire vers la cinquantaine (ou la ménopause chez les femmes) car le corps est moins efficace dans la compensation des petits dérèglements.
Par ailleurs, on ne prescrit pas de chaussures ou semelles médicales avant l’âge de 7 ans car le bassin et les hanches corrigent naturellement le « valgus » naturel (les pieds et genoux qui rentrent à l’intérieur) lorsqu’ils sont complètement formés.

La décision s’effectue évidemment au cas par cas, suivant les prescriptions du médecin généraliste.

Quel genre de chaussure est idéal à porter au quotidien ?

Il est toujours mieux de porter des chaussures qui respectent la forme du pied. C’est d’ailleurs le problème de la mode : les chaussures, souvent resserrées au niveau de l’avant du pied, ne sont pas adaptées au pied et causent des maux de dos, de genoux, de pieds, ou encore des problèmes de pédicurie (cors, ongles incarnés, durillons…).

En revanche, il est recommandé de porter des chaussures avec un petit talon (2 à 4 cm) car elles favorisent la posture en déplaçant légèrement le centre de gravité vers l’avant. Ainsi la marche est facilitée et le corps équilibré. Bien sûr, les chaussures vendues en pharmacie sont idéales car elles allient confort et sécurité pour les pieds grâce au soutien de la voûte plantaire.

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Quand décider de consulter un pédicure-podologue ?

Comme son nom l’indique, le pédicure-podologue intervient sur différentes formes de maux :

Les pathologies « podologiques », c’est-à-dire liées à la structure du pied
Les problèmes qui affectent la peau tels que les cors, les durillons ou encore les ongles incarnés. Il ne s’agit pas d’une intervention esthétique comme une esthéticienne-pédicure pourrait pratiquer, car la consultation découle directement de la douleur du patient. L’esthéticienne ne pourra pas soigner le pied mais en prendra soin de façon « non-médicale » (massage, crème, vernis…)

Très souvent, le patient sera envoyé chez le pédicure-podologue par le médecin généraliste, le kinésithérapeute ou l’ostéopathe pour des problèmes d’ordre podologique, au cours d’une consultation pour des problèmes classiques de dos ou de genoux par exemple.
Pour les problèmes de pédicurie, le bouche-à-oreille est également très fréquent : une personne souffrant d’un cor se verra conseiller la consultation d’un pédicure par son entourage.

Un conseil pour des pieds en bonne santé ?

Les troubles podologiques sont malheureusement inévitables avec l’âge, mais de bonnes chaussures et une bonne posture peuvent préserver les membres inférieurs plus longtemps.

Pour ce qui est des douleurs pédicures, l’application régulière de crème est un moyen souvent insoupçonné de garder des pieds en bonne forme. A partir de la cinquantaine, l’hydratation naturelle du corps diminue et favorise l’apparition de sécheresse et de callosités douloureuses. Comme le corps en règle générale, l’hydratation est le meilleur moyen de garder une peau en bonne santé !