Elles ont le vent en poupe depuis quelques temps et nous permettent de diminuer notre consommation de médicaments. Les huiles essentielles constituent l’ingrédient principal de cette médecine dérivée qu’est l’aromathérapie. Véritable cadeau de la nature, nous avons tendance à les utiliser sans méfiance car elles sont naturelles. Or, la nature peut se montrer capricieuse et il est donc nécessaire de bien s’informer avant de nous soigner grâce à celle-ci. En effet, toutes les huiles essentielles ne s’utilisent pas de la même manière, dans les mêmes quantités et encore moins pour traiter les mêmes symptômes. Si vous en choisirez certaines pour les consommer par voie orale, vous pourrez également en utiliser d’autres à diffuser ou encore à appliquer sur la peau.

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Comment choisir ses huiles essentielles ?

Il existe 5 critères incontournables pour choisir ce genre de produit.

Tout d’abord, il est préférable que ces remèdes soient bio. En effet, à quoi bon opter pour des traitements naturels s’ils sont pollués par des pesticides ? Plus important encore, il est indispensable que les flacons aient les mention HEBBD (Huile Essentielle Botaniquement et Biochimiquement Définie) et HECT (Huile essentielles Chémotypée). La première garantit l’espèce botanique exacte, l’origine producteur et la spécificité biochimique. La deuxième assure que la plante distillée est botaniquement certifiée, qu’elle a un chémotype défini (c’est-à-dire une constitution biochimique qui correspond à des critères, à une classification reconnue par les experts dans ce domaine) et que la distillation est faite à la vapeur d’eau. Ceci vous permet également d’être sûr qu’une certaine partie de la plante (choisie en fonction des propriétés recherchées) a été utilisée.

Ensuite, l’étiquette… Elle doit stipuler plusieurs informations : le nom usuel de la plante mais surtout le nom latin, le chémotype, la partie de la plante utilisée, le numéro de lot, la mention 100% pure et naturelle, la certification bio, le numéro du lot et la quantité d’huile contenue dans le flacon.

Et enfin, le choix de ces liquides oléagineux doit se faire en fonction des besoins que vous avez mais surtout en tenant compte de la teneur en principes actifs, de l’origine ou du terroir, du producteur et du mode non polluant de production.

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Comment les utiliser et les conserver ?

Il existe trois façons d’utiliser les huiles essentielles. Vous pouvez opter pour une utilisation par voie cutanée, par voie orale ou encore par diffusion. Attention les huiles utilisées d’une certaine manière ne sont pas nécessairement faites pour en faire un autre usage. Il vous faudra donc bien faire attention à ne pas les mélanger. De plus, lorsque vous ingérer des huiles essentielles, il faut utiliser une pastille neutre sur laquelle vous mettrez les quelques gouttes nécessaires pour vous soigner. En effet, il ne faut jamais consommer une huile essentielle sans support lorsque c’est par voie orale. Bon à savoir : l’aromathérapie ne peut pas être appliquée aux femmes enceintes ni aux enfants en bas âge.

La conservation est assez simple. Il suffit de les garder dans un endroit sec, frais et à l’abri de la lumière.

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Les basiques à avoir chez soi

Huile essentielle Tea Tree (arbre à thé): elle est antifatigue, calmante, anti-infectieuse, antibactérienne à large spectre d’action, antifongique, antiparasitaire, antiseptique, cicatrisante, tonique et décongestionnante veineuse.

Huile essentielle de citron : elle est antibactérienne, antiseptique, fluidifiante sanguin, digestive, tonique, protectrice hépatique et anti-nauséeuse.

Huile essentielle de palmarosa : elle est antibactérienne et anti-infectieuse majeure à large spectre d’action, antifongique, antivirale, neurotonique, cardiotonique, positivante, régénératrice cutanée et capillaire, régulatrice de la production du sébum, cicatrisante, astringente et hydratante.

Huile essentielle de lavande fine : c’est l’huile des 1001 vertus ! Elle est, entre autres, anti-inflammatoire, antalgique, anti-infectieuse, anticoagulante légère, fluidifiante, décongestionnante, antispasmodique puissante, décontractante musculaire, antidépressive, calmante, rééquilibrante, sédative, hypotensive, cardiotonique, cicatrisante, régénératrice cutanée, insecticide et vermifuge.

Huile essentielle de ravintsara : elle est antivirale, anti-infectieuse, antibactérienne, anti-douleur, antispasmodique, décontractante musculaire, expectorante, fortifiante du système immunitaire, neurotonique, équilibrante et positivante.

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Vous avez les bases mais continuez à demander l’avis à votre médecin et/ou à votre pharmacien ! Ne vous improvisez pas druide du jour au lendemain…